Jeux de confiance, balle aux prisonniers, tir à la corde, danse…Non, ceci n’est pas le programme d’une journée type dans un centre aéré mais celui de la demi-journée d’intégration des étudiants de première année en BTS SAM (Support à l'Action Managériale).

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En effet, le 26 Septembre 2018 à 13h, accompagnés de nos professeures - Mme DELABY, Mme DELFOSSE, Mme HOLBE et Mme ZANETA -  les 35 étudiants de la promo se sont réunis au jardin public de Saint-Omer dans le but de créer une dynamique de groupe.

Auparavant, l’ensemble de la classe, divisée en plusieurs groupes, avait organisé les activités ludiques qui ont permis de renforcer l’esprit de cohésion du groupe.

Cette demi-journée s’est terminée par un goûter en toute convivialité.

Une très bonne entente et un bon début d’année.

OBJECTIF ATTEINT !

Judicaël DESOUTTER Camille GREVET - BTS SAM1

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Née en 1929, Ida Grinspan a été arrêtée en janvier 1944 puis déportée à Auschwitz. Elle avait alors 14 ans. Elle sera rapatriée 15 mois plus tard, mais ne retrouvera que son frère.

Elle a survécu au travail forcé, à l’absence de nourriture, à la "marche de la mort". Elle a survécu à l'inhumanité.

Ida Grinspan a consacré sa vie au témoignagne auprès des collégiens et des lycéens. Inlassablement. " Des camarades qui sentaient que leur fin approchait nous disaient si vous vivez, il faudra leur dire. Leur hantise, c’était que le monde ne sache pas"  expliquait-elle.

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"Ida est venue témoigner au lycée en mai 1998 la première fois. Elle a crée une émotion inoubliable chez les élèves et les enseignants. La déportation à Auschwitz, est devenue une réalité pour nous tous. Elle a accepté de revenir jusqu'en 2016, témoigner devant 19 générations de jeunes, de l'insoutenable.  Elle nous a donné de formidables leçons de courage et de vie, toujours rayonnante et résolue de défendre la tolérance, et les valeurs de la démocratie française."  (Florence Brasseur - Professeur d'Histoire-Géographie)

Le compte-rendu rédigé par des élèves après son témoignage en 2010 peut être lu ici :  http://www.alexandre-ribot.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=64&Itemid=193

Depuis 2007 la salle polyvalente du lycée porte son nom. A cette occasion, Antoine Damiens, alors élève de terminale, avait prononcé un discours au nom des élèves :

«  J’avoue avoir quelques difficultés à parler devant vous, ce soir... Parce je suis ému, certes, mais surtout parce que les mots ne seront jamais assez puissants pour décrire ce que nous, élèves, ressentons.

Je profite de cette opportunité pour me faire, en quelque sorte, le porte-parole de ma génération.

On nous a souvent parlé, en cours, de la Shoah. Pour moi, alors, ce n’était que des mots, rien de plus.

Aussi, lorsque Ida est venue témoigner, l’an dernier, nous avons découvert le sens profond des mots “terreur”. ‘horreur”, “génocide’. Nous avons ressenti le courage dIda et des autres déportés. Certains, parmi nous, sont même allés découvrir Auschwitz : on ne ressent là-bas que l’horreur, mais une horreur bien inférieure à ce que vous avez vécu.

Quand Ida nous a raconté, ici même, son arrestation, son transport, l’arrivée au milieu des hurlements et des coups, sa vie quotidienne au camp, nous sommes touchés, choqués mais aussi impressionnés par sa force, sa résistance aux humiliations, à la faim, à la douleur. Malgré tout cela, elle rayonne aujourd’hui d’une vitalité exemplaire. Pour nous, jeunes d’aujourd’hui, c’est une leçon de vie.

Votre témoignage, Ida. nous donne aussi la volonté de nous investir, de défendre nos convictions, défendre la tolérance et le respect des autres. Tout cela nous conduit à la démocratie. Ce modèle politique est digne de votre combat.

Désormais, grâce au courage d’Ida, nous savons ce qu’il faut rejeter. Et c’est au nom de tous les élèves, que je souhaiterais juste dire : “Merci Ida. Infiniment merci”.

Ce mercredi 13 juin 2018 a eu lieu la cérémonie de remise des prix du CNRD à la préfecture d'Arras. Lucie Fouble, élève de 1ES ; Thomas Delestraint, élève de TES et Martin Donze, élève de 2nde ont été récompensés pour la qualité de leurs travaux.

Le Concours National de la Résistance et de la Déportation, créé en 1961, vise à perpétuer la mémoire de la Résistance et de la Déportation chez les lycéens et les élèves de 3ème. Il comporte 4 catégories de participation: une épreuve écrite individuelle de 3h au lycée (2h au collège) ainsi que des travaux collectifs pour les deux niveaux.

Cette année, le thème du concours était "S'engager pour libérer la France". Environ 800 élèves se sont inscrits dans le département toutes catégories confondues.

Lucie Fouble