01Sortie au Channel Scène Nationale de Calais

Mardi 27 janvier 2012

Avec les élèves de l’enseignement d’exploration :

Les arts du spectacle vivant.

Accompagnés de Mme Foulon et Mme Tribalat.

 

Les élèves ont découvert :

  • Une structure culturelle atypique.
  • Des métiers du spectacle vivant : une des chargés des relations avec le public du Channel, de la Cie Cirque Ici, le régisseur général.
  • Un artiste circassien avant gardiste et son univers atistique: Johan Le Guillerm.

Un ancien abattoir reconverti en Scène Nationale.

Le Channel, centre artistique et culturel, est un lieu spacieux. Sa visite est longue mais très instructive. Chaque endroit a sa propre personnalité et sa spécificité (le pavillon des plantes, le belvédère, la salle du passager, le chapiteau, le bistrot, la librairie…).

C’est un lieu chaleureux car il est ouvert à tous. Nous avons beaucoup aimé la tisanerie, un lieu particulièrement convivial, où l’on se retrouve pour discuter, lire, manger…

02Cette scène nationale a été réinventée à partir des anciens abattoirs de Calais. Dans cette structure de 14000 mètres carrés, différents types de spectacles et évènements artistiques ont lieu.

L’architecte Patrick Bouchain a voulu garder l’état d’esprit des abattoirs. Il ne voulait pas privilégier l’esthétique, mais plutôt laisser le souvenir de ces anciens abattoirs. François Delarozière, quant à lui, a sculpté des objets qui ressemblent à des ossements, pour ne pas oublier l’origine de ce lieu.

(Texte de : Ophélie Sailly, Emmanuelle Denis, Romane Frison, Debeyer Pauline, Maquignon Céline, Grasset Blandine, Caroll Louise, Leleu Margaux.)

L’éveil des sens.

04Quand nous sommes entrés dans Monstration/Cirque mental, parcours-installation visible dans la grande halle du Channel, nous avons ressenti une ambiance pesante. Nous étions plongés dans le noir, simplement éclairés par un serpent de lumière. Un espace sonore, montant crescendo tout au long de la visite, renforçait cette atmosphère étrange. Au fur et à mesure du parcours, un ensemble de machines aux noms invraisemblables (« Le livre infermable », « Les machines à écrire à pommes de pin », « Les mantines », « La calasoif »…) nous ont aidés à apprécier l’univers décalé de Johann le Guillerm. Chaque machine sollicitait nos différents sens et nous invitait, par l’observation et l’expérimentation, à nous poser des questions.

Des vidéos explicatives nous permettaient de mieux appréhender ce cirque mental

(Texte de : Camille Onyzsko, Anais Vandewalle, Samuel Férare, André, Cindy Poiret, Way Lly, Dimitri Lecomte, Verdin Marie)

Le coffre à jouets.

05Il est 20h30. Après une longue attente devant le petit chapiteau vert de 400 places de la Cie « Cirque Ici », de Johann Le Guillerm, nous entrons sous la toile.

Johann le Guillerm nous fait découvrir son monde psychédélique : Secret - temps 2, son dernier spectacle. La scène se situe au centre de son chapiteau, il est encerclé par le public. Seules 2 sorties sont mises à sa disposition pour les allées et venues de ses objets mystérieux. Des régisseurs de piste l’aident, l’accompagnent et contribuent alors à l’ambiance mystérieuse et inquiétante du spectacle.

Ce circassien mène ses propres expériences sur la piste. Il ne fait pas du cirque traditionnel. Vous ne verrez pas de clowns, de fil tendu d’équilibre ou d’animaux mais un cirque non conventionnel, réalisé par un seul artiste. Celui ci est un personnage étrange, il ne sourit pas, il semble concentré pendant sa démonstration. L’expression du visage nous met mal à l’aise du fait du personnage qu’il joue : «  un dompteur d’objets ».

Johann le Guillerm construit sous nos yeux ses propres agrès de cirque. Il crée l’étonnement en réalisant des constructions, sortes d’immenses sculptures en bois, en imbriquant de grandes poutres qu’il va chercher à équilibrer entre elles.

Une fois stabilisées, ce qui prend du temps, il monte dessus, réalise sa performance et la détruit une fois fini. Chaque spectacle est une nouvelle expérience.

Ces différentes structures, représentent des formes que chacun interprète selon son point de vue et son imaginaire (un igloo, un bateau, une tente, un arbre..). Le fond sonore, fait de bruitages, contribue à nous embarquer dans le monde singulier de cet artiste.

Spectacle surprenant, envoutant, exceptionnel !

(Texte de : Océane Pouly, Léa Tirlemont, Mathilde Parent, Suzon Vallart, Elodie Ben, Claire Pluchart, Boulois Emerine, Vasseur Camille, Wilquin Aurélie, Delacourt Océane, Delecroix Juliette, Barois Thibault, Timmermans Roseline, Margot Dufour, Juliette Liévin.)

Un régisseur général pas commun !

06Dès le début de notre rencontre avec Greg, régisseur en chef de la scène nationale de Calais, nous avons été plongés dans l’ambiance du spectacle. Sur Scène, dans le noir, il nous a mis en lumière par les faces, d’un seul coup. Nous nous sommes crus des stars ! La puissance des projecteurs était très forte et nous éblouissait. Puis les contres, dos à nous, sont venus nous mettre entre 2 jeux de lumière. Le régisseur, qui est aussi un musicien, nous a expliqué qu’en spectacle, la contrainte pour l’éclairagiste, était d’enlever la multitude d’ombres provoquée par les faces et les contres, pour aller vers un effet naturel, une seul ombre.

L’assemblage des projecteurs, leur disposition sur les grills, est un compromis entre l’éclairagiste et les techniciens plateau. Il résulte d’un travail d’écoute, de patience et de compréhension afin de rendre les effets lumières recherchés les plus appropriés pour chaque spectacle.

Le métier de régisseur est loin d’être une tâche facile, cela demande des compétences spécifiques, humaines et techniques, un savoir faire professionnel important, une formation rigoureuse et réactualisée. Greg a sous ses ordres différents corps de métiers qu’il dirige afin d’organiser au mieux un spectacle (technicien son, lumière, plateau, décorateur… ). Il maitrise l’anglais afin de pouvoir communiquer avec tous les artistes étrangers, programmés au Channel.

(Texte de : Juliette Peltot, Marie Charlotte Deweilde, Ludivine Debroucke, Céline Diard, Rémi Duval, Florine Bourdon, Lucas Pauchet.)